Dans presque tous les ménages, la consommation énergétique est l’un des principaux postes de dépense. Tout le monde cherche alors à trouver un moyen de réduire sa facture. Pour ce faire justement, l’installation pompes à chaleur 92 se présente comme étant une solution efficace. Il s’agit d’une alternative aux systèmes de chauffage utilisant des énergies qui coutent cher comme le fioul ou le gaz et qui ne sont pas plus renouvelables. Econome et performante, la PAC est recommandée par l’Etat. Et pour encourager les citoyens à s’en servir, le gouvernement et des collectivités proposent même des subventions diverses pour l’achat des équipements, l’installation et leur entretien. Cependant, il existe plusieurs types de PAC sur le marché et comment en choisir un ?
Quel type de pompe à chaleur choisir ?
Sur le marché, il existe trois différents types de PAC. Ce sont :
- Les pompes à chaleur aérothermiques : PAC air/air et PAC air/eau qui puisent l’énergie dans l’air ;
- Les pompes à chaleur géothermiques : PAC sol/eau et sol/sol qui puisent l’énergie dans le sol ;
- Les pompes à chaleur hydrothermiques : PAC eau/eau qui puisent l’énergie dans l’eau.
L’installation pompes à chaleur 92 de PAC aérothermiques est la plus répandue sur le marché. Le fonctionnement du système air/eau est assuré par des radiateurs à eau. Il peut produire de l’eau chaude sanitaire en plus du chauffage. Les modèles air/air produisent uniquement de la chaleur ou de la fraicheur dans la maison et ne peuvent pas produire de l’eau chaude sanitaire. Il est possible de faire l’installation des PAC aérothermiques à l’intérieur ou à l’extérieur de l’habitat selon le modèle choisit. Elles sont moins chères que les autres types de PAC. Il est aussi nécessaire de noter que les modèles air-eau sont exclusivement compatibles avec des planchers chauffants ou des radiateurs basse température. Les PAC aérothermiques sont conseillées pour les régions ayant un climat doux.
Les pompes à chaleur géothermiques sont des systèmes de chauffage qui puisent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement dans le sol. Il y a ceux qui ont des capteurs horizontaux et ceux qui ont des capteurs verticaux. Avec un capteur horizontal, il faut que l’habitation dispose d’un terrain disponible ayant deux fois sa taille. Avec un capteur vertical qui est considéré comme plus performant, il faut enfuir des sondes à environ 50 à 100 m de la surface. La surface du terrain sur lequel l’énergie est puisée ne compte donc pas. Outre la taille du terrain qui peut changer les donnes, sa nature peut aussi impacter le choix.
Pour ce qui est des pompes à chaleur hydrothermiques, elles se présentent comme étant une solution adéquate pour les habitations se trouvant à proximité d’une ressource en eau suffisante. L’installation de ce type de PAC est cependant plus complexe et elle requiert l’obtention d’une autorisation administrative particulière. Bien que ces PAC soient des systèmes performants à l’utilisation, elles ne sont compatibles qu’avec un plancher chauffant et des radiateurs basse-température.
Les critères de choix
Avant de choisir quel type d’installation de pompes à chaleur du 92 à faire, il est nécessaire de se poser quelques questions. Les réponses permettent d’optimiser le choix.
Quelle puissance et quel dimensionnement ?
Pour optimiser les performances des PAC et leur durée de vie, il est nécessaire de bien calculer le bon dimensionnement. En effet, dans le cas d’un surdimensionnement, des couts supplémentaires pourraient être engendrés. Et dans le cas contraire, c’est-à-dire pour une pompe à chaleur sous-dimensionnée, le système ne pourra pas assurer l’intégralité des besoins en chauffage du logement et les usagers seront obligés de se servir d’un chauffage appoint plus énergivore. Là encore, il y aura des couts superflus.
Quelle performance ?
Pour faire une bonne évaluation des performances d’une PAC avant l’installation de pompes à chaleur dans le 92e, le COP ou coefficient de performance est pris en compte. Il s’agit du critère le plus connu et il correspond au rapport entre l’énergie thermique utile restituée au chauffage et l’énergie électrique indispensable à la pompe à chaleur pour y arriver. A titre d’exemple, un COP de 3 veut dire que si la pompe à chaleur fournit 3 kWh de chaleur, ses besoins en électricité pour la fournir est d’un kWh. Néanmoins, ce COP est pris en ne considérant qu’une température extérieure nominale (7°C pour une PAC air/eau par exemple). Il n’est donc pas obligatoirement représentatif des performances de la pompe à chaleur sur une saison de chauffe. De plus, il semble nécessaire de dire que les coefficients de performances des PAC ne peuvent pas servir pour faire la comparaison entre deux types de PAC différents car les critères d’évaluation des COP ne sont pas les mêmes entre une pompe à chaleur géothermique ou une air/eau par exemple.
Enfin, il est possible d’utiliser le COP saisonnier ou COPA en tant que coefficient permettant d’évaluer les performances des PAC sur toute une saison de chauffe. Celui-ci permet d’obtenir une idée plus précise sur l’efficacité de l’appareil de chauffe.
Des PAC pour quelle subvention ?
Certains usagers basent leur choix sur les différentes aides auxquelles ils peuvent accéder en optant pour un tel ou tel modèle de PAC. En effet, le prix des équipements mais aussi l’installation des pompes à chaleur 92 coutent chers. Alors pour faire en sorte que ces dépenses ne soient des obstacles pour l’utilisation de ce système de chauffage écologique, le gouvernement et des collectivités, comme étant déjà accordent de nombreuses subventions. Celles-ci sont proposées pour l’achat et la pose d’une pompe à chaleur sous certaines conditions. Déjà, il faut que l’ensemble des travaux relatifs à l’installation des PAC soit pris en main par un professionnel certifié. Il y a également les conditions de ressources qui sont des critères essentiels.
En fonction du type de PAC, les aides peuvent être des primes, des crédits à taux réduit, etc. Dans tous les cas, il est toujours indispensable de bien s’informer auprès des autorités ou entités responsables pour connaitre les conditions d’obtention de ces subventions.
